– Combien de temps avez-vous travaillé au sein de l’Espace civique?
– Douze ans !
– Quel métier aviez-vous dans cet espace ?
– Mon métier consistait à accueillir des personnes ainsi qu’à les orienter suivant leurs demandes (association, service public…). Au fil du temps, je suis devenue en quelque sorte “écrivain public”. J’aidais les personnes dans leurs démarches administratives. Je rédigeais aussi les courriers pour ceux qui ne savaient ni lire ni écrire, ou qui avaient des difficultés rédactionnelles.
– Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?
– Pour le côté humain. Les usagers m’ont donné de la valeur, ils avaient besoin de mon aide.
– Pour vous La Chesnaie c’est… ?
– Avant tout un quartier EN DEVENIR (c’est un quartier très porteur), de par ces grandes tours détruites, toutes ses constructions, sa mixité sociale qui permet de brasser la population.
– Quels sont pour vous les points positifs de ces douze années ?
– Les personnes, familles qui m’ont fait confiance et à qui j’ai fait confiance, qui m’ont permis de grandir et d’apprendre de nouvelles choses.
– Quelques faits marquants qui vous sont arrivés durant ces années ?
– La transformation du quartier qui a permis aux gens de se connaître.
– Qu’avez vous préféré dans votre métier ?
– Le contact direct avec les gens.
– Que comptez-vous faire maintenant ?
– Je vais m’investir à Agora, la Maison des associations, où je vais gérer le planning des salles régi-techniques (Jacques-Brel, Jean-Bart, etc.). Mais j’aurai toujours une préférence pour la Chesnaie.
– Quels souvenirs allez-vous garder de la Chesnaie ?
– Principalement les habitants de différentes cultures qui m’ont beaucoup apporté, mais aussi mes collègues.
“J’ai toujours voulu aller en Afrique mais, grâce à ce métier, c’est l’Afrique qui est venue à moi. J’ai pu voyager.” Laurence QUERE
